Umbrae Bellum
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Umbrae Bellum

Un RPG contemporain/fantastique, dans un monde où derrière la routine se cache une guerre secrète entre police et mafia...(Yuri/yaoi autorisé, âge conseillé 15 ans)
 
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 Kuroikoneko

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Kuroikoneko

Kuroikoneko


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MessageSujet: Kuroikoneko   Kuroikoneko Icon_minitimeMer 10 Sep - 13:59

· Kuroikoneko

~ Nom : Tomrick (nom donné à l'orphelinat) ou Van Kcrishne (nom venant du père)
~ Prénom : Cecil (prénom donné à l'orphelinat) ou Ludwig (prénom venant du père)
~ Âge : 21 ans
~ Date de naissance : 22 février
~ Nationalité : Américaine
~ Race: Semi-démon, semi-humain
~ Pouvoirs et armement : Il ne porte pas d'arme sur lui, du moins, pas d'arme matérielle. Seul ses habilités de contrôleur psychique héritées de son père démon lui suffisent. De ses origines démoniaques lui viennent aussi une agilité, force, et récupération hors du commun.
~ Groupe : Citoyen, ancien membre de l'Umbra

· Votre vie

~ Famille : Son père était un grand démon psychique Béllante, mais vers la fin de sa vie, il n'en faisait qu'à sa tête, allait se divertir, et n'écoutait plus ses supérieurs. Ainsi, ils s'en sont débarrassé.
Sa mère était une prostitué.
Il a grandit dans un orphelinat, sans jamais connaître ses parents.
~ Histoire : C’était un sombre matin de novembre, sur le perron du vieil orphelinat de Saint Ann, situé au Nord d’Harlem, que la sœur Whitney, qui était sortie alertée par des pas, trouva ce nouveau-né, âgé de peu plus d’une semaine, blanc comme linge, qui la regardait les yeux grands ouverts, sans se mouvoir. Il n’avait comme vêtement qu’un simple chiffon noir qui ne le couvrait qu’à moitié. La pauvre sœur, désespéré de trouver ce pauvre enfant dans un tel état, le porta aussitôt à l’intérieur. Et ainsi, le dénommé Cecil Tomrick grandit avec les sœurs et autres enfants délaissés de l’orphelinat Saint Ann.

Cecil était un enfant très réservé, il ne jouait jamais avec les autres enfants, qui ne lui parlaient jamais non plus de fait. La plupart du temps, il s’en allait dans un coin de la petite cour, et jouait tout seul, sans dire mot. On le voyait jouer avec les chats, c’était les seuls être avec qui ils parlait. Mais les sœurs chassaient ces félins chaque fois qu’ils entraient par les trous du grillage, de peur qu’ils ne passent quelque maladie de rue aux petits. Ainsi, le petit Cecil était souvent malheureux. Il n’était le favori de personne; les autres enfants l’ignoraient, et les sœurs, en le regardant, avec ses longs cheveux sombres, son teint pâle et ses yeux, vides d’émotions, n’osaient l’approcher.
Mais un été, une jeune étudiante japonaise, qui était venue de Kyoto pour faire un stage à l’orphelinat new-yorkais, voulant devenir professeur d’anglais pour les jeunes nippons, commença à s’intéresser à ce petit garçon abandonné. Un matin, alors que Cecil était seul au fond du jardin, elle s’approcha doucement de lui :
« Bonjour, je m’appelle Miki. »
Cecil, surpris, sursauta. Il était encore une fois avec les chats, bien qu’on le lui avait interdit. Il se pressa de les faire fuir, de peur qu’on ne le gronde.
Miki, elle, était étonnée de son comportement, et le pris par le bras pour le rassurer. Cecil n’était pas habitué à ce qu’on s’approche autant de lui, il devint nerveux. Il se mit à trembler, tira vivement son bras de l’étreinte de la fille, s’en délivra, et courut à la porte de la maison.
Cependant, la jeune japonaise s’intrigua d’avantage. Elle parlait souvent avec lui; Cecil devenait de moins en moins timide. Elle l’avait surnommée « Kuroikoneko », qui voulait dire « petit chat noir » en japonais, puisque le petit brun jouait tout le temps avec les chats. Ainsi, Miki avait réussi à amener un petit brun de soleil dans la vie de Kuroikoneko.
Elle ne resta qu’un mois à l’orphelinat, mais cela avait suffit à Cecil pour redémarrer sa vie.

Plusieurs années plus tard, Cecil entra dans une université de psychologie. Il s’était trouvé un petit appartement, et au cours des dernières années, s’était fait des amis. La vie lui souriait, il était enfin comme un jeune garçon, normal. Les cours de psychologie, néanmoins, commençaient à l’ennuyer.
Un midi, alors qu’il avait décidé de rentrer chez lui et de sauter ses cours de l’après-midi, il trouva un homme dans son petit appartement. Il en prit peur, et laissa tomber aussitôt ses clefs à terre. Alors qu’il se retournait doucement, Cecil vit que cet inconnu, qui était quasiment entièrement couvert d’une longue et épaisse cape noire, assez vieille, avait en fait une face très peu humaine. Sa bouche restait ouverte, on aurait dit qu’il n’avait pas de dents, et sa peau mate, parsemée de quelques taches noires, était même déchiquetée par endroits. Sa chevelure, enfin, le peu qui en sortait de son crâne, semblait de la paille noire, tellement ses cheveux étaient raides. Toute son allure lui donnait un air cadavérique.
Il s’approcha du jeune garçon, qui était resté paralysé de terreur contre une table. L’homme au visage putride ensevelit lentement sa main gantée dans une poche, alors qu’il s’approchait encore, à pas doux, de Cecil. Arrivé devant le garçon pantelant, qui respirait avec difficulté à cause de l’odeur fétide que dégageait ce corps livide, l’inconnu riva ses minuscules yeux sombres sur ceux de Cecil. Ce dernier en resta pétrifié. Et sans même le lâcher des yeux, l’inconnu sortit lentement sa main noire de sa poche, la posa sur la table où s’était secouru Cecil, et en laissa tomber un vieux papier chiffonné et une grosse clef rouillée. L’étrange inconnu regagna doucement la porte d’entrée et disparut.
Cecil resta avachi sur la table sans se mouvoir pendant plusieurs minutes. Enfin, il tourna docilement la tête vers les objets que l’homme lui avait laissés. De retour à lui, il se précipita à la porte d’entrée et la ferma à double tour. Après s’être assuré plusieurs fois, en regardant discrètement à chaque coin de rue depuis ses fenêtres, que l’inconnu avait bien disparu, il commença à se calmer.
Cecil s’approcha alors des vieux objets, bien qu’avec quelque frayeur. Il ramassa délicatement la boule de papier jaunâtre, et l’ouvrit. C’était une lettre, à peine lisible, car elle avait sans doute était écrite à la hâte, elle contenait plusieurs taches d’encre également :


« Tu t’appelle Ludwig Van Kcrishne, ta mère était une prostitué, Paula elle s’appelait, si je me souviens, et la personne qui t’écris cette lettre n’est autre que ton père, Wolfgang Van Kcrishne. Cela te semblera peut être violent, mais je peux rien y faire. Je t’écris par ce qu’il ne me reste plus beaucoup de temps, bientôt je ne serais plus de ce monde. Tu es mon unique famille, mon fils, et je ne voulais [effacé] de ce monde en te laissant dans l’ignorance. Tu es fils d’un démon, un démon psychique. Tu n’en es peut-être pas au courant, mais le monde n’est pas peuplé uniquement d’humains, plusieurs autres créatures peuplent cette planète. En tant [effacé] mon héritier, il est de ton devoir de [effacé] mes pas et d’apprendre l’art du psycho, du contrôle mental, comme tes ancêtres. Pour cela, je te lègue tout ce qu’il me reste, à l’adresse qui est inscrite sur la clef, vas-y, tout est à toi.
Fais honneur à ton père et [effacé] un grand démon de l’Umbra.

Wolfgang Van Kcrishne »


Cecil ne savait que faire…
Sa tête était en tourment. C’est quoi cette lettre, pensait-il, mon père l’aurait écrite, comment m’aurait-il trouvé, et cette histoire de démons, ma mère,… Il ne savait que croire. Son crâne était sur le point d’exploser, cette furie d’interrogations qu’avait fait surgir cette lettre lui détruisait l’esprit.
Pris subitement de quelque convulsion émotionnelle, il laissa tomber la lettre. Presque au même moment, il se précipita dessus alors qu’elle tombait. Il crissait des dents, et de fines larmes s’échappèrent de ses yeux pleins de courroux alors qu’il rattrapant le papier d’un coup de griffes. Il l’émietta furieusement, ramassa d’un nerveux coup de patte les débris épandus sur le sol, se précipita d’un bond vers la fenêtre, les jeta, et les regarda avec son regard vide s’envoler légèrement sous l’éclat du soleil.

Après quelques semaines, Cecil se remit de cet événement bouleversant. Il avait bien caché la clef au fond d’un tiroir, et fait en sorte d’effacer de sa mémoire cette mésaventure, pour se concentrer sur ses études.
Mais un beau jour, la clef réapparut. Alors qu’il faisait du rangement chez lui, il oublia le tiroir qui enfermait la clef, le tira, et laissa échapper la vieille clef, qui tomba lourdement au sol. Le tiroir dans les bras, il la regarda à terre. Il posa le tiroir, et ramassa doucement la pesante clef. Il n’était pas agité du même sentiment qui l’avait possédé le jour il l’avait vu pour la première fois. Au contraire, il était à présent plutôt animé par un sentiment de curiosité enfantine.
Il examina la clef : c’était une simple clef de fer rouillé, comme celles qui ouvraient les cachots des châteaux médiévaux. En la retournant, il aperçut le long de la tige l’inscription « Sebed Road – 278 ».
Le lendemain matin, il s’y rendit.
Il parcourut tranquillement la rue grimpante encore fraîche à cause de la rosée matinale. Le soleil éclairait lentement les alentours, les bâtisses du début du siècle, les grands tilleuls qui longeaient la grimpée, et la rue, convertie en miroir par le tapis de gouttelettes qui la couvrait.
Alors qu’il suivait sa route, il remarqua une grande maison, qui, de fait, par son allure, ressemblait plutôt à un petit château européen. L’édifice, de trois étages de haut, couronné d’une petite tour, et encerclé par un jardin délaissé aux ronces et orties, semblait sur le point de s’effondrer.
Cecil s’en approcha, et lut sur une plaque métallique accrochée sur le grillage : « 278, SEBED rd. ». Nous voici.
Il ouvrit le grillage, qui poussa un horrible grincement. Cecil dut se munir d’un bâton trouvé à terre pour défaire la toile d’épines qui l’empêchait d’avancer. Enfin, il arriva devant une grande porte de vieux bois. Elle était entrouverte, il lui suffit de forcer un peu et elle céda. Une fois la grande porte ouverte, il jeta son œil à l’intérieur de la maison. Il y voyait assez bien, car la vieille bâtisse était trouée à plusieurs endroits, ce qui permettait aux rayons de soleil d’illuminer la demeure. Il remarqua même un trou qui traversait les trois étages, et qui même transperçait le plafond ; on pouvait ainsi voir le ciel depuis le rez-de-chaussée.
Tout était délabré, des murs tombés, des planches qui sortaient du sol, plein de briques rouges éparpillées de partout. Des gens étaient venus squatter car il y avait quelques foyers noirs et des restes de braises. Tout sentait l’abandonné. Quel gâchis pour une maison qui sans doute aurait pu être magnifique. Il y avait peu d’objets, quelques chaises, une lampe cassée, un tapis ; le reste avait dû être emporté par des voleurs. Rien n’intriguait trop Cecil dans tout cela…
Mais alors, ses yeux virèrent à nouveau sur le tapis gris, ou mieux dit, sur une marque rectangulaire, gris clair, qui ressortait du centre du tapis. Il s’en approcha, souleva d’un coup le tapis ; comme il le pensait, il y avait une trappe.

Ayant remarqué un cadenas qui fermait la trappe métallique, il sortit rapidement sa grosse clef. Il l’entra dans la serrure, la tourna, et sur un « clac », le cadenas s’ouvrit. Son regard étincelant révélait qu’il était à présent animé d’une curiosité sans limite. Qu’y avait-t-il derrière cette porte ?
Il tira la pesante porte, et la laissa tomber lourdement de l’autre flanc, ayant laissé ses yeux fixés sur ce que cachait la trappe. Il ne distinguait qu’une grosse masse noire et froide. Mais ses yeux s’habituèrent promptement à l’obscurité, et il distingua des marches, ce devait être un long escalier. Il traversa donc la trappe, et commença à descendre l’interminable escalier. L’obscurité se faisait plus dense au fur et à mesure qu’il se laissait tomber dans cet abyme. Ne distinguant qu’une masse noire devant ses yeux, il dut se mettre à tâter les parois glacées pour ne pas chuter dans cette descente abrupte. Ainsi, glissant délicatement dans cet antre noir, il finit par arriver devant une porte qu’il déduit être de bois. Il tourna sa poignée, et la poussa, la laissant s’ouvrir dans un faible grincement. Un pesant air froid vint s’affaler contre son visage dans un fin sifflement spectral. Il frissonna de la tête au pied, immobile, devant cette mystérieuse chambre.

Pour éviter de tomber en s’aventurant dans cette salle, il se mit à genoux, en tâtant le sol gelé. Il sentait les dalles poussiéreuses de terre cuite glisser sous ses doigts. Il sentit des pieds de tables, et des chaises, tout en vieux bois. Il suivit son exploration, traînant à pas doux sur ce sol crasseux. Mais tout à coup, sa main glissa sur une bouteille ou un flacon cassé, et une longue plaie rouge se dessina dans la paume de sa main droite. Il retroussa instinctivement son bras et porta sa plaie à sa bouche. Une fois la blessure séchée de son sang, il rebroussa chemin vers un pied de table par lequel il était passé. Il se souleva alors sur la table, et se mit à la tâter. Il y devina de vieux livres, plein de papier, le tout très désordonné ; il y en avait de partout. Sur une petite pile de papiers chiffonnés, il sentit une ancienne lanterne, elle devait sans doute servir de presse-papier. Une fois il eut comprit son fonctionnement, il chercha des allumettes autour, puisqu’il n’en portait par sur soi. Par chance, sous un tas de feuilles, il découvrit un petit paquet avec quelques allumettes. Il en tira alors une, la rapprocha de la vieille lanterne, et l’alluma.
Au fur et à mesure qu’il augmentait l’intensité de la lumière, une vaste salle, immense même, avec des voûtes dignes des plus grandes cathédrales, se révéla à ses yeux. La grande salle était en fait remplie de tables et d’armoires, ornées de paperasse, bouteilles et flacons contenant d’étranges liquides. Le sol également était tapissé de débris de toutes sortes. Il s’aventura lentement à travers cette immensité, dont il ne voyait les extrémités. Il voyait toutes sortes de bizarreries, des masques antiques à donner la chair de poule, des vieux vêtements, éparpillés entre les meubles et le sol, des animaux empaillés, des armes blanches disposées sur une étagère,... Mais tout cela ne faisait qu’attiser d’avantage sa curiosité.


Dernière édition par Kuroikoneko le Ven 10 Oct - 23:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kuroikoneko   Kuroikoneko Icon_minitimeDim 5 Oct - 20:04

Ainsi, Cecil passa ses journées là-dedans, à feuilleter les vieux bouquins, et à ordonner un peu tout ce carnage de détritus. Il y avait installé des lampes, qui découvraient un souterrain de plusieurs centaines de m² et d’une vingtaine de mètres de haut. Il lui fallut près de deux semaines entières pour tout nettoyer, réparer, et ordonner. Une fois tout terminé, il put admirer dans toute sa splendeur son nouveau « chez soi ».
Il décida donc qu’il dédirait ses prochains jours à regarder avec plus de précisions les vieux manuscrits, qu’il n’avait que regardé en diagonale et en vitesse, précipité par la curiosité. La plupart étaient écrits à main, et l’écriture ressemblait à celle qui s’utilisait au Moyen-Âge en Europe. De vraies antiquités, se dit-il. Il souleva un gros manuscrit et tenta de lire son titre. Il avait un peu de mal à déchiffrer cette écriture, mais parvint enfin à interpréter le titre : Secrets de la télépathie. De gros yeux ahuris se dessinèrent sur son visage, quel livre, la télépathie ? Il l’ouvra, et observa quelques illustrations d’hommes, des dessins abstraits. Intrigué, il tira quelques autres livres et lut leur titre « Le contrôle psychique », « La méditation », « Les démons psychiques », « les hommes et leurs faiblesses », « Les plus grands Princeps ». Son étonnement était à son comble, il ne comprenait rien de tout cela, c’était comme s’il était tombé dans un autre monde…

C’est ainsi qu’il s’initia au monde de l’Umbra, et qu’il apprit l’existence des ces créatures non humaines, démons, vampires et lycans, qui voulaient contrôler le monde. Jamais il ne s’était autant intéressé à la lecture. Il lut et relut, l’un après l’autre, les manuscrits qui tombaient entre ses mains. Il se rappela de la lettre, qui disait, que lui aussi était un démon… Mais pourquoi je ne ressens pas cette force surhumaine dont parlent les livres ? Et mes soi-disant « pouvoirs psychiques » alors ?
Mais ses questions n’allaient pas durer longtemps. Au même moment, alors qu’il était plongé dans son livre, il entendit quelqu’un frappé à la porte d’entrée. Il se retourna brusquement, et vit un homme qui se tenait devant la porte, à l’intérieur de la pièce. L’homme regardait Cecil avec un air plutôt content. C’était une personne assez grande, avec des cheveux bruns clair, et recouvert d’une grande blouse grise foncée.
« Alors, Ludwig, comment tu vas ? »
Cecil resta sans rien dire, mais bientôt, il revint à lui, et s’adressa à son interlocuteur d’un ton plutôt amical :
« Alors, si je ne me trompe, vous devez être un démon, n’est-ce pas ? »
« Hmm… Je vois que tu aimes bien lire, c’est bien. Comme tu l’as dit, je suis un démon, ami de ton père. »
Au mot de « père », une sensation de dégoût traversa Cecil. Il ne voulait rien savoir de cet homme, pour lui, il n’avait aucune famille, comment pouvait-il appeler cet homme « père » ? Mais Cecil voulait en savoir plus de toute cette histoire, des démons,… Il cacha alors son mépris envers son père et demanda au démon :
« Et, de quoi le connaissez-vous ? »
-Ben, disons qu’on travaillait ensemble, enfin, jusqu’à ce qu’il dérive dans ses abus de plaisirs, la luxure, et qu’il abandonne l’Umbra.
-De quoi ? Qu’est-ce qu’il a fait ?
-Ah… je vois que tu ne sais vraiment rien de ton père… Bon, c’est une longue histoire, mais j’essaierais d’être bref… Ton père, Wolfgang Van Kcrishne, était un démon psychique, un démon qui contrôle la pensée des autres, très puissant. Il travaillait pour l’Umbra, faciliter de l’information grâce à ses pouvoirs. Ainsi, il fut élevé au rang de Bellante, un rang donné aux vampires, lycans et démons les plus importants de l’Umbra. Devant les Bellantes, il n’y a que les Princeps, qui sont moins nombreux, bien sûr. Ainsi, ton père était un démon très important. Mais, avec cette position, il se préoccupait de moins en moins de l’Umbra et des missions qu’ils lui étaient donnés. Il passait ses journées à se divertir, enfin, tu comprends, surtout dans ce quartier. Et bon, Les membres de l’Umbra, voyant qu’il ignorait ses devoirs, et par peur aussi que, atteint par l’alcool, il ne dévoile des secrets de l’organisation, ont tout simplement décidé de l’éliminer… Et voilà… Avant sa mort, comme il savait que cela arriverait tôt ou tard, il avait préparé un montage, pour que, une fois adulte, tu prenne possession de son ancienne demeure, apprenne les techniques psychiques, et le succède en tant que démon psychique de l’Umbra. Et te voilà.
-Et… et vous vous faisiez quoi dans tout ça ?...
-Boh… j’étais un simple apprenti de ton père, et à sa mort, j’ai pris sa place, bien que lui avait beaucoup plus de talent que moi, vu que les pouvoirs psychiques circulent dans la famille depuis des générations, et maintenant, c’est à toi d’acquérir ces pouvoirs et devenir un vrai démon de l’Umbra.
-Euh… Mais… j’ai lu que les démons, vous aviez des facultés extraordinaires, une force, des sens…
Cecil n’avait pas fini, que le démon, aussi rapide qu’un éclair, sortit de sa poche une lame, et la jeta d’un trait sur un vase, qui fut mis en pièces sur l’instant. La lame revint aussi tôt vers lui, et il la prit dans sa main.
« Désolé, c’est que j’ai toujours détesté ce vase créole de ton père, continues. »
Cecil était ébahit, ce démon avait lancé cette lame avec une rapidité et précision… il en frémit.
« Ah, tu regarde ma Damoclès ? C’est comme ça que je l’appelle, même si ça n’a pas vraiment de rapport. C’est une sorte de kunai, une arme de ninja, mais très fine, pour permettre plus de précision et que son lancer soit plus rapide. La lame est accrochée à un fil très fin en métal, et le bout à un anneau, d’acier, que je garde au bout de mon doigt. C’est mon petit jouet. Mais le meilleur de Damoclès, c’est que le métal de la lame est un métal très rare, qui une fois pénètre un corps, provoque une hémorragie soudaine et une agonie paralysante. La personne qui se retrouve avec ça dans le ventre ne dure pas plus d’une minute.
Voyant que Cecil n’osait même pas ouvrir la bouche, le démon continua son récit :
« Alors… Bon, on m’a envoyé ici pour un peu voir comment ça allait. Mes supérieurs veulent que tu étudies les livres de ton père… Ah ! »
Il mit sa main dans sa poche et en sortit une petite sphère bleue très brillante, qu’il mit sur une table à ses côtés.
« Tiens, je te laisse ça. C’était à ton père. C’est de là que viennent les pouvoirs démoniques de la famille Van Kcrishne. Avant leur mort, chaque membre de la famille a légué ses pouvoirs à cette boule. Ainsi, quand quelqu’un du même sang touche cette boule, les pouvoirs ses ancêtre lui arrivent au travers de la sphère. C’est comme ça que ta famille est devenue de plus en plus puissante ; quelqu’un commence et donne ses pouvoirs à la sphère, le prochain les prends, améliore ses pouvoirs, et à son tour les donne, et ainsi de suite… Avec ça, tu auras en quelques années la place de ton père assurée. Mais la sphère ne suffit pas, elle ne fait qu’éveiller ton esprit démoniaque et te permet d’utiliser avec facilité les pouvoirs psychiques de ta famille. Mais en plus de ça, il faut que tu apprennes à contrôler tes pouvoirs, et ensuite à t’en servir. Et… voilà quoi… je pense que c’est tout… Bon ! Je reviendrais dans un mois voir tes progrès, travaille bien, hein ? Allez ! »

Ainsi, Cecil passa un mois à acquérir et parfaire ses pouvoirs démoniaques.
D’abord, comme le lui avait dit le démon, il saisi la sphère, qui était colorée par une fumée bleu vif dans son intérieur. Au moment où elle tomba dans la paume de sa main, Cecil fut comme électrocuté. La boule tomba de ses mains, et roula à terre. Il leva la tête, et sourit, d’un air diabolique. Il se sentait renaître, plein de force, de vivacité. Il prit dans sa main un vase, et le rompit aussi facilement qu’il aurait cassé un œuf. Tous ses sens étaient nouveaux. Il pouvait entendre palpiter le cœur d’un oiseau en plein vol, contempler le paysage à travers le reflet de ses petits yeux, humer l’odeur de gazon imprégnée sur ses pattes et sentir les faibles altérations du vent glissant sur sa peau provoquées par le vol de l’animal. Ainsi perçoivent les démons…
Une heure plus tard, s’étant habitué à son nouveau corps de démon, il se mit à lire les manuscrits dédiés aux pouvoirs psychiques. Il mit assez de temps à saisir comment utiliser ses facultés psychiques. Il lut et relut, des lumières lui semblaient s’allumer dans son cerveau, mais il n’avait aucune façon de pratiquer. Ainsi, il décida de sortir.
C’était au crépuscule. Il n’y avait personne dans la rue. Il chemina dans quelques rues, et croisa un petit groupe de gens, qu’il décida deviendraient ses premiers cobayes ; il voulait lire leurs pensées. Il se concentra sur un homme, d’un air assez timide et en dehors du groupe, il regardait fixement une autre personne du groupe sans prêter attention à Cecil. Ce dernier haussa la tête vers sa victime, fronça ses sourcils, puis ferma les yeux…
« Nathalie, qu’est-ce que tu trouve dans ce gars ? Il n’est bon qu’à faire l’idiot… »
Cette première expérience, pour Cecil, s’avéra très satisfaisante, mais cela ne fit que l’animer à approfondir ses merveilleux pouvoirs. Toute la soirée, il répéta cette manœuvre sur les passants, qui ne se doutaient de rien. Bientôt, avec un minimum d’effort, il put écouter la pesée des gens comme s’ils lui parlaient en face. Même plus, il arrivait à percevoir les sentiments qui se mêlaient à ses pensées, les émotions des gens… C’était fabuleux, Cecil ne pouvait s’arrêter ; bientôt, plus aucun voisin n’avait de secret pour le jeune démon.
Après s’être entraîné d’avantage sur ce don pendant quelques jours, Cecil passa à un autre chapitre d’un de ses livres : Le contrôle mental. C’était un chapitre compliqué, mais qui ne passionnait que d’avantage le jeune étudiant. Après avoir dévoré à plusieurs reprises les pages du livre, il passa à la pratique.
Il décida de sortir le soir, et de s’entraîner sur les corbeaux endormis perchés dans les arbres. Le but était de faire pénétrer son esprit dans celui de l’animal, et d’en prendre le contrôle, et ensuite de revenir au corps initial, laissé en état végétatif. D’un air déterminé, il fixa ardemment sa proie, puis cligna de l’œil. D’un coup, il se retrouva à six mètres au-dessus du sol, entouré de feuillage flou. Il bougea, sentit ses pattes se desserrer, et tomba doucement d’une branche. Il avait réussi, il était dans le corps de l’oiseau. Il ouvrit vivement ses ailes noires, et commença à planer. Il apercevait en bas son corps, qui était tombé sur l’herbe. Il re-cligna des yeux, et se retrouva à regarder le ciel noir couché sur le gazon frais. Il entendit près de lui quelque chose rebondir sur la pelouse. Il se retourna, et vit le corbeau, qui s’était réveillé, d’un air étourdit, et qui regagna aussitôt son arbre tout en croassant. Cecil tortura quelques fois encore sa prise, puis passa à l’autre leçon qu’il avait apprise.
Il s’agissait non pas de faire pénétrer son âme entièrement dans le corps d’un autre, mais de n’en faire arriver qu’une partie. C’était un peu comme quand il utilisait la télépathie, il n’envoyait au corps de l’autre qu’une partie de son esprit, assez pour l’écouter. Ici, il devait passer une partie de son esprit dans l’autre et commander à l’individu une action. Le pauvre corbeau, dérouté, avait décidé de changer de quartier. Cecil changea donc de cobaye, et prit une chouette qu’il avait aperçue dans un creux au dernier étage de la vieille mansion. Cette technique psychique, de fait, s’avéra plus facile que la précédente. Il regarda l’oiseau aux gros yeux, qui scrutait le gazon à la recherche de quelque souris, et, sans même bouger, Cecil fut comme en partie transporté à sa proie. En moins d’un instant, il demanda au corps de l’animal, par un message nerveux qu’il lui envoya, de battre des ailes. Aussitôt, Cecil revint entièrement à lui, et observa l’oiseau qui se mit à battre des ailes. L’oiseau s’arrêta alors, se demandant probablement ce qu’il faisait, et se tapit à nouveau dans sa niche de brique. Après son succès, il répéta ses techniques et améliora son style jusqu’à l’aube, pleinement absorbé par son travail.
Il consacra tout son temps à apprendre et s’entraîner. Jamais il n’avait été aussi absorbé. Il pouvait à présent dialoguer avec d’autres personnes de façon télépathique, percevoir les souvenirs, humeurs, sentiments des gens, tout en restant pleinement maître de sa propre personne. Il perfectionna ses techniques de contrôle mental, et réussit à contrôler l’esprit de ses victimes les convainquant d’exécuter telle ou telle autre action comme s’ils étaient devenus somnambules.
Une technique qu’il avait apprit récemment et qui lui plut énormément était justement celle du contrôle des rêves. Il pouvait lire, regarder les rêves des dormeurs, puis à son tour, les modifier, les faire se convertir en un rêve merveilleux, ou bien le pire des cauchemars.
En quelques semaines, s’étant consacré entièrement à l’apprentissage de pouvoirs psychiques, il devint un démon psychique de très haut rang.


Dernière édition par Kuroikoneko le Mer 8 Oct - 19:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kuroikoneko   Kuroikoneko Icon_minitimeDim 5 Oct - 20:05

Alors qu’il était plongé dans son entraînement, la porte de sa chambre s’ouvrit, et le démon qu’il avait connu un mois de ça réapparut. Ce dernier lui lança tout à coup sa lame. Cecil, qui était resté sur ses gardes, avait déjà scruté l’esprit malveillant du démon et prévu son attaque. Il se courba donc et évita la trajectoire rectiligne de la lame, qui alla se planter dans un pied de table. L’homme à la veste grise sourit doucement.
« Tu as passé la première épreuve, suis-moi pour la deuxième » dit le démon télépathiquement à Cecil.
Celui-ci ne dit mot et suivit l’étranger. Dehors, il faisait nuit noire.
« Tu vois le vagabond là-bas, qui dort, fais qu’il se réveille et qu’il lance des graviers à la fenêtre de la maison d’en face. »
-Quoi… ? Mais… pourquoi ? Ça ne sert à rien, et c’est mauvais.
-Ah… c’est juste pour s’amuser un peu, on s’en fout. Vas, on perd du temps, et arrête de faire la gnognotte un peu, je te rappelle que tu fais partie de l’Umbra maintenant, faire le mal c’est ton métier.
Cecil hésita, mais perçu que s’il refusait, il aurait des problèmes avec cet individu. Il exécuta dons ses ordres, et prit contrôle du pauvre clochard qui dormait paisiblement sur le banc du l’arrêt bus. L’homme se souleva soudainement, précipita sa main sur le sol, et remplit sa main d’un bon tas de graviers, et jeta violemment sa poignée de pierres contre le carreau de la maison d’en face. La vitre éclata et le vagabond revint soudainement à lui, encore endormi, sans comprendre ce qui se passait autour de lui.
Le démon de cape grise éclata d’un rire rempli de cruauté, alors qu’une femme en robe chambre piqua sa tête de la vitre cassée et se mit à injurier le pauvre mendiant pacifique.
« Très bien, très bien, tu t’es entraîné. Maintenant tu peux le tuer. »
Cecil resta immobile... Tuer ?
« Oui, tuer ! Je te demande pas non plus la lune, dis. Tues-le, que je t’emmène au QG. Assez de perdre notre temps. »
Cecil devait tuer un homme. Un homme innocent… Il ne pouvait pas…
« Mais… je ne sais pas comment m’y prendre… comment le tuer ? »
-Oh, et puis tu m’énerves, regarde-moi, c’est pas non plus si compliqué que ça !
Cecil regarda le vagabond, qui adopta un air insensible ; le démon avait prit son contrôle. Le clochard s’approcha doucement du banc où il dormait auparavant, se baissa, et en tira une bouteille de bière du dessous. Le clochard brisa la bouteille sur le banc, et ramassa un gros morceau qui était tombait à terre. La femme qui le disputait poussa un cri de secours, croyant que l’homme allait s’en prendre à elle. Mais le pauvre homme, se retournant vers elle, leva la tête, laissant à découvert son cou. Il monta lentement à son cou le bout de verre brisé, et le planta dans le flanc gauche. Il fit alors le bout de verre faire délicatement le tour du cou, laissant s’échapper de la plaie de gros amas de sang coagulé entre les cris d’horreur de la femme de la maison d’en face.
Ce spectacle horrifia également Cecil, qui eut mal au cœur et se retourna avant de voir le corps inanimé du pauvre tomber lourdement sur le sol de graviers. Il fixa le regard du vrai assassin, qui prenait grand plaisir à observer comment mourrait sa victime, avec un grand sourire qui lui montait jusqu’aux oreilles. Quel sadique sans scrupules…
Le démon se retourna aussitôt.
« Dis, c’est quand que tu vas assumer ton sort, tu est un démon autant que moi, alors assez de tes caprices, tu as l’air d’un humain, ça me dégoûte. Bon, on peut continuer notre route. »
Il cheminèrent jusqu'à une rue cachée ou les attendait une Mercedes noire. Ils montèrent et traversèrent la moitié de la ville, avant de se retrouver devant un grand bâtiment plongé dans l’obscurité.
Le démon à veste grise fit passer Cecil dans une salle où il reconnut des démons, lycans et vampires. Il lut leurs pensées, et se rendit compte que ces êtres étaient plus sadiques, cruels et malsains les uns que les autres. Cecil en était dégoûté.
« Je vous présente Ludwig Van Kcrishne, le fils unique du célèbre Wolfgang Van Kcrishne. »
-Ah, merveilleux, avoir un aussi grand allié de notre côté sera très avantageux, dit une élégante femme vampire aux long cheveux blancs. Mais vaut-il bien son père ?
-Il s’est bien entraîné, c’est un très bon étudiant. Le seul désavantage, c’est qu’il n’ose pas s’attaquer aux gens ; que pouvait-on attendre d’un semi démon…
-Il ne faut s’inquiéter pour ce détail, il prendra bientôt goût au sang humain, répliqua un autre vampire brun qui accompagnait la femme.
Cette réponse suscita un éclat de rire général dans la salle.
Soudainement, une porte au fond de la pièce s’ouvrit, et un vieil homme barbu aux yeux rouges en sortit. La salle se plongea dans un silence monacal, alors que le vieillard s’approcha de Cecil.
« Ne te fies pas de mon apparence, jeune Ludwig. Sache que je suis un des démons les plus puissants de cette ville, on m’appelle Apollon, en honneur au Dieu de l’Antiquité. Je suis le Princep qui a ordonné de tuer ton père. J’espère que tu pourras corriger ses erreurs et devenir un grand démon à ton tour. »
Le vieillard s’approcha du démon gris et lui remit un parchemin, puis retourna par sa porte.
À son départ, la salle se ranima. Le démon à cape grise, ayant lu le parchemin, se dirigea à Cecil, toujours en utilisant la télépathie.
« On a du travail, suis-moi »
Les deux sortirent du salon, et re-rentrèrent dans l’auto noire. Toute cette histoire avait laissé Cecil très perplexe.
« Où va-t-on » demanda-t-il à son partenaire
-On a une affaire à régler. Un des petits-fils du Princep Apollon a été attrapé par ceux de la FSO. Demain ils l’emmèneront à une prison pour détenus dangereux, là on ne pourra rien pour lui. On doit donc agir ce soir, ils l’ont enfermé dans une petite prison de commissariat à quelques bornes d’ici. Le plan, je crée une barrière psychique autour du commissariat et paralyse tous ceux qui sont à l’intérieur. C’est assez compliqué, alors tu devras être rapide. Toi, tu fonces à l’intérieur, tu trouves la cellule, et tu sors le petit de là. Tu le reconnaîtras facilement grâce à tes pouvoirs. Et ensuite on se barre. Voilà, on arrive bientôt. Tiens-toi prêt.

La mission se déroula sans problèmes, exactement comme l’avait décrite son professeur. Et ainsi, de nouvelles missions s’offrirent au couple de démons psychiques. Cecil améliora ses pouvoirs, bien qu’il devait supporter ce répugnant compagnon, qui se divertissait éperdument à éventrer ses victimes avec son adorée « Damoclès ». Cecil devait supporter de voir plusieurs hommes innocents périr dans la plus atroce des souffrances, mais au moins, ce n’était pas lui l’assassin.
Mais une nuit, son tuteur eut assez de cet élève problématique, et décida de changer les rôles. Lors d’une mission, où ils devait tendre une embuscade à trois policiers armés, le démon à blouse grise décida que Cecil devait assassiner lui-même les trois policiers, où il le tuerait de ses propres mains. Il était resté ferme dans sa décision, et Cecil savait que ça ne l’aurait embêté le moins du monde de tuer quelqu’un de plus. Cecil était condamné.
Les deux démons se trouvaient sur le toit d’un immeuble peu élevé, alors que le groupe de policiers passait dans la rue. Cecil n’avait pas du tout envie d’y aller, il se mit à trembler. Son maître, furieux, le poussa violement. Cecil put se rattraper et tomba finement sur l’asphalte de la chasée. Les trois policiers, surpris, sortirent aussitôt leur arme. Cecil tremblait, et ne dit rien. Le spectateur de l’arène s’impatienta, et prit le dessus. Il lança son esprit à Cecil, profitant de sa peur, et le fit foncer vivement vers le groupe. Les policiers ouvrirent le feu, mais le démon évita avec facilité les balles, et vint enfoncer brutalement son poing dans la face d’un des agents. Cecil revint alors à lui, et une balle vint heurter son bras gauche. Ayant regagné son esprit, il évita les coups de feux qui suivirent, mais le groupe tiraillait comme un canard.
Au dessus, son supposé compagnon était mort de rire. Cecil le maudissait, mais ne pouvait se déconcentrer, il aurait finit comme une passoire. Cecil était dans une horrible situation. La fuite voulait dire sa mort, mais s’il s’affrontait aux agents de police, il devait les abattre un à un… Quelle horreur. Cecil n’en pouvait plus. Il sentait qu’il allait exploser. Il poussa alors un cri d’angoisse et des larmes jaillirent follement de ses yeux pleins de rage. Son coéquipier pouffait aux éclats. Tout à coup, on vit le policier du centre tourner son canon vers son coéquipier, qui finit aussitôt avec le crâne ouvert tout ensanglanté par cette balle de feu. Son autre compagnon, atterré, pointa son arme vers cet assassin, tout en tremblant et lui criant dessus. Il lui tira dans l’épaule et un genou, tout en s’éloignant de lui. Mais l’étrange policier leva son pistolet, et ouvrit feu, en perçant à nouveau un crâne.
Cet abominable spectacle fit doubler les éclats de rire du sale démon perché sur le toit. Cecil pleurait à flots. Il avait tué. Tué deux hommes innocents, qui ne faisait que protéger les hommes de démons détestables comme lui. Sa respiration s’accéléra. Il se laissa emparer par la rage. Il visa le démon à veste grise et lui tira dessus. Ce dernier, déséquilibré, tomba lourdement dans la rue. Cecil s’apprêtait à faire le policier tirer à nouveau, mais le démon l’éventra aussitôt il fut tombé à terre. Il se leva, et s’approcha de Cecil. Une fois devant lui, il ouvrit sa blouse, plongea sa main dans sa plaie, et en sortit la balle qu’il jeta par terre.
« Tu croyais vraiment qu’une simple balle me tuerait ? »
À peine ces mots furent prononcés, que le bras de l’homme commença à se remuer,
« Qu’est-ce que tu fais ?! »
Cecil était plus enragé qu’il ne l’avait jamais été. Et toute sa haine s’abattait à présent sur la personne qu’il répugna le plus au monde, celui qui lui avait fait commettre ce massacre, et qui s’en était éperdument amusé.
Cecil était en train de prendre le dessus sur l’esprit de son adversaire.
« Arrête ! Qu’est-ce que tu fais ?! »
L’ennemi de Cecil commençait à devenir nerveux. Il peinait beaucoup à résister à l’attaque de son élève.
Enfin, Cecil parvint à prendre le dessus. Sa victime en était atterrée.
« Tiens. Cette technique, le contrôle simplement nerveux d’un corps. N’est-ce pas merveilleux ? Cela permet de faire ce qu’on veut d’un corps, tout en laissant la victime consciente de ce qu’il lui arrive. »
Cecil prononçait cette phrase avec une froideur diabolique. La peur s’empara du démon, qui devint tout pâle. Cecil fit la main de sa victime s’enfouir dans la poche de la blouse grise. La main en tira délicatement la lame assassine du démon.
« Non, arrête, ne fais pas de bêtises ! Et si tu me tues, tout le monde te recherchera ! »
La main meurtrière du démon vint aussitôt se plonger dans ses entrailles. Celui-ci poussa un faible cri d’agonie. Son ventre coulait à flots, une vraie fontaine de sang. Mais le trajet de la lame n’était pas finit. Très doucement, la lame ouvrit horizontalement l’estomac du démon agonisant, laissant s’échapper des tripes ensanglantées. À continuation, Cecil fit la main monter jusqu’au front ; là, il signa sa victime d’une lettre « K ».
« Tu veux savoir ce que c’est qu’une épée de Damoclès ? »
Le démon, mourant, le regarda faiblement, sans comprendre. Cecil lui donna soudainement un fort coup de pied, qui fit s’écrouler le corps paralysé de sa victime durement sur le goudron. L’impact fit un jaillissement de sang s’échapper de la bouche du démon. Au même moment qu’il crachait tout ce sang, sa main lança dans les airs, très haut, la lame sifflante. Celle-ci fut lancée tellement fort par le bras que le fil qui la retenait à son maître se brisa. La lame vola haut dans les airs, sous les yeux plein d’angoisse du démon atterré. Puis la lame, une fois arrivée à son sommet, entreprit légèrement sa descente. La lame se rapprochait d’avantage, encore plus, elle fonçait à toute vitesse sur lui, sifflant rapidement dans les airs. Et enfin, elle vint se planter là, en un bruit sourd, dans la bouche grande ouverte du démon inanimé.

« Putain… moi qui pensait qu’il n’arriverait pas à tuer une mouche… »
-Oui, il a fait un beau carnage… Même son père ne faisait pas de pareilles choses… Ah… ce petit Ludwig… Albert a bien souffert aussi, hehehe... Il n’était pas à la hauteur du fils du grand Wolfgang Van Kcrishne. Mais il a fait du beau travail avec les autres flics aussi…
-Non… répliqua la vampiresse aux cheveux blancs. Observez la différence de violence. Ce jeune garçon devait prendre pitié pour les policiers, et leur a offert une mort rapide et sans souffrance.
-Et celui du milieu alors, il est complètement éventré… remarqua un des deux vampires.
-Lui, c’est Albert qui l’a abattu, répondit-t-elle tout en gardant sa voix détendue. Je reconnais son style, il se plaisait beaucoup à éventrer ses victimes d’un coup tranchant de sa petite lame.
-Je vois…
-Bon, alors qu’est-ce qu’on fait maintenant, Mme de Nevoir ? demanda le second vampire.
-On va le chercher, rétorqua vivement la vampiresse.


Dernière édition par Kuroikoneko le Dim 5 Oct - 20:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kuroikoneko   Kuroikoneko Icon_minitimeDim 5 Oct - 20:06

Cecil marchait silencieusement sous la pluie, la tête basse. Il se rappelait de ce qui s’était passé il n’y avait pas plus d’une heure. Cet effroyable cauchemar… Il se dirigeait lentement vers sa maison, lorsque, en tournant sur sa rue, il vit la mansion tout en flammes. Quelques voisins s’étaient affairés autour et contemplaient l’énorme bâtisse déjà en ruines, qui brûlait comme l’enfer.
Cecil fut stupéfait, les membres de l’Umbra doivent être au courant de ce qui s’est passé. Alors qu’il regardait le spectacle de loin, au milieu de l’allée mouillée, il aperçut un groupe de chauves-souris se lancer dans le ciel du haut d’un arbre. Il comprit qu’on attendait son retour, ce devaient être des messagers de vampires.
Cecil se retourna, et se mit à courir. Mais c’était en vain, car au bout de quelques pavés de maisons, deux hommes sortant de l’ombre se jetèrent subitement sur lui. Les deux vampires le tinrent fortement en étreinte, lui immobilisant les membres. Cecil utilisa alors ses pouvoirs, et pénétra dans leur crâne, les faisant cesser l’étreinte. Mais alors que les deux vampires allaient lâcher prise, la vampiresse sortit par derrière et posa sur la tête de Cecil un anneau métallique qui flotta autour de son crâne.
« C’est bon, reprenez prise, que je lui injecte le calmant. »
Cecil n’arrivait plus à utiliser ses pouvoirs psychiques, cette auréole avait dut les arrêter. La vampiresse sortit une seringue, qu’elle planta d’un coup sec dans le bras de Cecil. Celui-ci devint somnolent, et se laissa entraîner dans un profond sommeil.

Cecil se réveilla, il se trouvait dans une cellule. Il reconnut le style de décoration du Lindsay Corp, le QG de l’Umbra. Il distingua à travers les barreaux un homme de dos, assis sur une chaise, sûrement un garde. Il fit le tour de sa cellule des yeux ; petite, murs blancs, une chainse, une cuvette, un lavabo et le lit sur lequel il se trouvait. Tout était comme les prisons ordinaires des commissariats de police. Il commençait alors à se demander pourquoi ils le tenaient toujours vivant, sachant ce qu’il avait fait.
Une migraine aiguë le prit subitement alors qu’il se levait de son lit. Il porta ses mains à sa tête, et sentit la couronne métallique qui lévitait autour de sa tête. La maudite couronne, il ne pouvait pas l’enlever.
Le garde, ayant entendu le bruit à l’intérieur de la cellule de Cecil, alla voir ce qu’il se passait.
« Hehe… Alors c’est toi le fameux démon psychique. On m’a raconté ton carnage, impressionnant. Heureusement qu’on t’as mit ce machin sur la tête là, haha ! »
Cecil sentit du dégoût pour ce garde, sans doute un autre démon. Il se retourna sans rien dire. Qu’allaient-ils faire de lui ?
Il remarqua que le garde s’en allait par des escaliers, mais il reparut au bout d’une dizaine de minutes. Derrière lui, descendait calmement le vieux démon « Apollon ». Le garde lui était assez nerveux, qu’est-ce qu’avait ce démon qui faisait que tout le monde le craignait autant ? Le garde sortit maladroitement un trousseau de clefs de sa poche et ouvrit rapidement la cellule de Cecil. Le démon barbu passa sereinement à l’intérieur, et vint se poser sur la chaise qu’il plaça en face du lit où était posé le jeune démon. Le vieux sourit à Cecil, d’un air paternel. Cecil ne comprenait rien, il pensait être condamné et voilà que ce Princep à l’air fier de lui.
« Je te comprends, Ludwig. Ce n’est pas toujours facile de tuer, surtout pour un semi démon comme toi, ton instinct humain ressort dans des moments comme ça. Tu dois te dire que de toutes façons, ils mourront bien un jour ou l’autre. Les hommes de toutes façons ont une vie insignifiante, ils s’attachent à des choses sans futur, à de stupides sentiments, amour, compassion,… Ce ne sont que des êtres faibles qui pourrissent ce monde... »
Le vieux démon continuait son raisonnement sur l’inutilité de l’espèce humaine sur la face de la Terre, ce qui écoeurait de plus en plus Cecil. Que les hommes ne servent à rien ? Mais comment un diable au service du pire versant du mal peut dire une pareille chose ? Sa haine envers ce démon, envers tous les démons, envers l’Umbra entière, s’accroissait à un rythme alarmant. Si seulement il pouvait s’enlever cet anneau infernal…
« Et… Enfin, je comprends que tu ait finit avec ton maître. C’est lui qui avait prit la place de ton père, et tout ça. Ton père aurait été fier de voir son fils combattre en son honneur. Le « K » de « Van Kcrishne » que tu lui as écrit au front. Je suis content que tu sois fier d’être un Van Kcrishne. Noble famille, avec un sublime descendant… Enfin, si je suis ici, c’était pour éclaircir tout ce malentendu. Je sais que tu n’as rien contre personne, c’est juste que ce démon était trop dur avec toi. Et tu apprendras bien vite de toutes façons le plaisir de tuer les humains, ne t’inquiètes pas pour ça. Viens, que je t’enlève cet anneau et qu’on remonte au salon… »
Au même moment où le vieillard ôtait l’auréole maudite de Cecil, une onde sortit de lui et paralysa tout être sur son passage. Cecil, qui était resté avec la tête basse durant toute la conversation, l’avait relevée silencieusement, et planta ses yeux vides dans ceux de son interlocuteur, paralysé à cause de la bête à qui il venait de rendre la liberté. Toute la rage de Cecil s’était métamorphosée en une barrière psychique extrêmement puissante qui détenait même le grand Princep. Tout doucement, Cecil se leva du lit, se dirigea vers le garde, lui fit tendre la main avec les clefs et ramassa le trousseau, suite à quoi, le garde s’écroula à terre, inanimé.
« Il me semble que vous aurez besoin d’un autre garde… », murmura Cecil au vide, la tête basse.
Le vieux démon était fou de colère, ce jeune démon se croyant le naître qui le laissait en ridicule pour fuir à nouveau. Cecil se retourna justement vers lui. Il se rassit sur son lit, et regarda fixement le vieillard.
Après une longue minute de silence, il tendit la clef de sa cellule au démon, mais la lui plaça sur le front, et la planta jusqu’à l’os. Au fur et à mesure qu’il dessinait le signe d’un « K », il dit au vieillard :
« Le « K » dont vous me parliez, c’est pour mon nom, que j’espère que vous retiendrez, Kuroikoneko. »
La fureur du vieux démon devenait terrible, son corps entier se déguisa de petites flammes ardentes, mais le démon ne pouvait toujours pas bouger un doigt.

Cecil sortit calmement de la prison, passa dans le salon, entre les vampires, démons et lycans, immobiles, qui tombaient l’un après l’autre au sol après son passage, leur corps dépourvu de toute âme, puis il sortit paisiblement par la porte d’entrée.


Enfin vous et votre personalité

~ Apparence Physique : C’est un jeune homme de 21 ans. Il est de taille moyenne, maigre. Ses cheveux, de taille moyenne, sont d’un noir profond, ainsi que ses yeux vides de toute émotion. Cela contraste fortement avec son teint pâle, blanc comme un vieil os blanchi par le temps. Jamais un sourire ne se grave sur ce visage de pierre. Il ne parle pratiquement jamais, mais il a une voix faible, sans sentiments.
Pour ne pas trop attirer l’attention, il porte des vêtements normaux, mais il préfère porter sa grande veste de soie noire, traversée de haut en bas par une fermeture bleu foncé et au col rouge sang. C'est la veste qui l'idenftifie en tant que démon psychique. Quand il la met, il devrait tout un être insensible, qui marche, bouge, agit comme un fantôme, sans sentiments, à la dérive. Le reste du temps, il tente de s'intégrer à la caumunauté humaine pour ne pas se faire détecter par les membres de l'Umbra. Alors, il se conduit plus ou moins comme une personne normale.
~ Signes particuliers : Il a toujours le regard vide et la peau livide.
~ Caractère : C’est une personne extrêmement fermée. Ce n’est pas qu’il est timide, car tout au contraire, il n’a peur de personne, il est sans sentiment. Les autres le répugnent, il ne supporte pas la compagnie d’autres individus. Il est indifférent à tout, et se moque aussi bien de la vie que de la mort, que ce soit la sienne ou celle d’autrui. Quand il se trouve devant des démons, et qu'il est en problème, il peut devenir horriblement sanguinaire et sadique, tout en restant indifférent à son massacre. Lui rapeler son père, l'Umbra, les hommes qu'il a tué, ne fait que d'augmenter sa rage et de le rendre encore plus périlleux. C'est dans ces moments que son pouvoir devient extraordinaire...
Mais derrière cet être insensible, au fond de son âme, se cache le petit Kuroikoneko, timide, mais aimable, affectueux, et très vivant.
~ Qualités : Il a beaucoup de talent pour ce qui est de la maîtrise mentale.
~ Défauts : Il ne se fie de personne, ne tient à rien, est insensible devant tout.
~ Aime : Les chats, l'obscurité.
~ Aime pas : Il déteste son passé, son père, l'Umbra.
~ Passions : Il n'a pas de passion
~ Talents : Il est brillant en matière de pouvoirs psychiques.
~ Rêve : Il n'en a pas.
~ Cauchemard : Il n'en a pas non plus.
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MessageSujet: Re: Kuroikoneko   Kuroikoneko Icon_minitimeDim 26 Oct - 16:46

dsl d'avoir mis autant de temps pour lire ^^'

Trsè jolie fiche franchement j'admire la taille de l'histoire ^^ (il va détester Sei lui c'est sur XD)

Fiche validée en tout cas pour moi après il faut voir avec Jared
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MessageSujet: Re: Kuroikoneko   Kuroikoneko Icon_minitimeJeu 18 Déc - 19:57

Jeje, merci ^-^
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